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Final Fantasy 5

Final Fantasy V

L'espoir bénit la Terre, Le courage brûle tel le Feu, l'Eau est source de compassion, Le Vent est porteur de sagesse pour qui part en quête, Si ces quatre Essences se retrouvent dans l'humanité, la lumière sera.

Couverture FFV Japon Front
[Back]
Commander

Plate-forme : Super Nintendo
Développeur : Squaresoft
Editeur : Square Co., Ltd
Format :Cartouche (16 Mo)
Date de sortie : Japon6 Décembre 1992
Remakes : PSXGBAVoir les autres versions

HistoirePersonnagesJobs
MagiesObjetsAstuces
SolutionSous-QuetesImages
ScreenshotsGifs AnimésWord Maps

Annexes liées : Arworks - Musiques - Origine des Noms - Roms - Vidéos - Wallpapers


INTRODUCTION FINAL FANTASY V

   Est-ce la nostalgie qui fait perdurer la vie et qui procure une existence présente ? A quoi bon demeurer dans le présent quand toutes les richesses appartiennent au passé ? La réponse à ces questions s'évanouit comme toute âme, lorsque le Néant étend son immense voile noir... C'est la mort qui anime la vie, car elle est le but et le destin de chacune d'entre elles. Quoique l'homme et ses oeuvres soient toujours habités par une lueur sainte, c'est définitivement la mort qui est au bout du chemin... Tout est condamné à l'extinction, tout. Et pourtant, la vie lutte, et la mort recule. Aussi le brûlant désir de vivre refait surface, et forge son essence dans quatre cristaux élémentaires répartis sur la planète. Le Néant est scellé par ces artéfacts, mais un jour, il s'extirpera de ses chaînes, et entamera une nouvelle conquête. Ce sera au tour de la nouvelle génération de porter le flambeau de la survie. Quatre guerriers, marchant sur les traces de leurs prédécesseurs. Quatre nouveaux élus, lançant un appel débordant de fureur. Si demain, le passé ressurgit, alors seul le présent offrira le meilleur.

Le passé et le présent se croisent

Ce titre n'est pas la thématique du texte d'introduction, bien qu'il aurait effectivement pu se résumer à cela, mais il correspond plutôt à l'histoire du cinquième volet de la saga Final Fantasy. Coincé entre son concept général qui s'apparente à celui des FF de la Famicom et son appartenance à une génération en pleine évolution, Final Fantasy V tire profit de la situation en piochant dans les avantages/qualités de chacun, en y ajoutant son grain de sel. Squaresoft a bien fait les choses, car il ne s'est pas contenté d'élaborer ce croisement inattendu, mais a en plus implanté des ajouts qui font de FF5 un jeu très abouti. C'est Final Fantasy IX qui se retrouve également dans ce cas de figure, ce qui peut expliquer leurs étranges similitudes notables en fin de jeu. Mais nous sommes en 1992, et l'heure est encore à la dégustation d'un nouveau Final Fantasy qui, suite au succès de FF4, a du pain sur la planche pour confirmer la croissance d'une saga devenue inarrêtable.

Simplissimo !

Final Fantasy V sort le 6 décembre 1992 au Japon, sur la Super Famicom. L'histoire de sa commercialisation est (mal)heureusement bien moins tordu que celui de FF4. Pas de version Easy, pas de version censurée, pas même de sortie US ! Environ 2'500'000 exemplaires de cette cartouche se sont écoulées depuis cette première sortie, soit presque deux fois plus que le score enregistré par FF4 à sa première sortie ! Les conditions sont simples et claires, FF5 est bien là pour confirmer le succès de Final Fantasy et non pas pour répandre la confusion générale. Ceci dit, il n'en va pas de même pour le concept du jeu, qui est bien décidé à ménager les neurones de ses utilisateurs !

Le minimum s'impose

FF5 a bel et bien échappé à une commercialisation étourdissante en ses débuts d'existence, mais Squaresoft ne s'est pas privé de relancer sa cinquième source de fortune à travers plusieurs plate-formes et à destination des pays du monde entier. Son retour se fera le 19 mars 1998 sur PSX, puis une seconde fois le 11 mars 1999, à nouveau sur la console de Sony, regroupé dans la trilogie FF4/FF5/FF6 nommée pour l'occasion Final Fantasy Collection.
Cette même année, le 30 septembre, FF5 quitte pour la première fois le sol japonais pour atterrir sur celui de l'oncle Sam. Cette exportation le fera connaître auprès des américains, aux côtés de FF6, en un pack intitulé Final Fantasy Anthology. C'est sous ce même nom mais dans une compilation différente que FF5 atterrira en Europe, car cette-fois aux côtés de FF4, le 17 mai 2002.
L'ultime portage du jeu est aussi le plus récent. Ce fait peut sembler logique et pourtant... Le projet de convertir les FF de la SNES au format GBA amène FF5 à marcher sur les traces de FF4 Advance, et sort en conséquence dans le monde entier (le 12 octobre 2006 au Japon, plus tard dans le reste du monde) sous le nom Final Fantasy V Advance. C'est la première fois que FF5 est jouable sur une console portable. Pour tout joueur, c'est la version idéale !
A la vue de ce bref résumé, peut-on encore dire que le calendrier des sorties de FF5 n'est pas "prise de tête" ?

L'étoile montante

FF5 marque l'arrivée, dans son équipe de concepteurs, d'un jeune fraîchement embauché chez Squaresoft, Tetsuya Nomura. Il hérite du poste de concepteur graphique des combats pour FF5. Très vite, son travail d'une qualité exceptionnelle le conduira à des postes très hauts placés au sein de la firme. Aujourd'hui, nul doute que le succès mondial de Final Fantasy est du en grande partie à Tetsuya Nomura.

Les larmes du progrès

Caractériser Final Fantasy V en le mesurant à FF4 revient à comparer une banane et une orange : ils rentrent dans une même catégorie et présentent des points communs, mais revêtissent tous deux une forme différente.
De plus, FF5 est en progrès technique depuis FF4, ce qui s'avère tout bonnement logique puisque des acquis sur la maîtrise de la SNES sont en cours de consolidation, bien qu'il faudra attendre Final Fantasy VI pour en voir le bout. Dans l'attente de ce résultat prometteur, FF5 se présente comme une parfaite transition, techniquement parlant, entre les deux piliers FF4 et FF6. Il se déjoue avant tout d'un style graphique très propre, bien plus agréable que l'aspect visuel primaire de FF4. La netteté des plans et l'harmonisation des couleurs constitue un progrès essentiel.
La bande-son évolue en premier lieu par la différence notable entre les musiques de FF4 et celles de FF5. Les sonorités ne sont plus aussi "grossières" (le mot est fort, mais il ne vise en aucun cas la qualité des mélodies de FF4, notez-le bien), et l'affinement des sons fait équipe avec l'environnement visuel de FF5 pour rendre un aspect global en somme moins agressif que celui de FF4. Le progrès rime aussi avec "bruits sonores" dans FF5. En combat, notamment, les bruitages sont bien moins rustres, ce qui ne les dénue pas d'un ton offensif pour autant !

Le grand point fort de Final Fantasy V, c'est assurément son système de combat ! Reprenant le concept des jobs de FF1 et de FF3, en y ajoutant une dose de souplesse à la FF4, ce nouveau système propose un grand éventail de possibilités au joueur, sachant que la difficulté que représente tous les boss du jeu impose la nécessité de mettre au point une stratégie mûrement réfléchie et habilement mise en oeuvre à chaque instant. Le sempiternel level-up ne permet plus seulement d'améliorer les caractéristiques de vos personnages mais aussi de démultiplier les compétences offertes par les jobs (acquises tout au long du jeu), ce qui a pour effet d'amplifier le côté stratégique du jeu. A titre d'exemple, si vous entraînez un personnage exerçant le job de Mage Blanc, vous pourrez améliorer son niveau de job et en conséquence recourir à la magie blanche même si vous changez le job du perso par la suite (plus vous entraînez votre mage, plus vos sorts seront précieux). Entraîner un job jusqu'au niveau maximum peut d'ailleurs conférer un pouvoir définitif, indéfiniment cumulable avec d'autres compétences. Si votre équipe est fixe du début à la fin du jeu, la possibilité de changer de job à volonté transforme cet inconvénient en avantage puisque vos acquisitions ne seront jamais perdues ! Jamais un Final Fantasy jusqu'alors ne disposait d'un système aussi novateur et addictif !
Final Fantasy V, c'est aussi la multiplication et la diversification des quêtes annexes, bien que là encore nous pouvons parler de transition entre FF4 et FF6. Moins étoffé que ce dernier, mais plus recherché que celui de son prédécesseur, l'ensemble des quêtes hors aventure proposées dans FF5 constitue un nouvel avantage à ce dernier, d'autant que son fabuleux système de combat y est adroitement exploité. Le simple fait de décider si vous souhaitez affronter le boss final immédiatement ou vous préoccuper d'abord des grands trésors que renferme le monde confirme bel et bien l'idée d'un jeu qui s'expose au joueur. A vous donc de décider s'il est sage de laisser la quête principale un instant afin de tâter de deux boss surpassant de loin le boss final, ou encore d'escalader une gigantesque tour dont le sommet abrite une récompense plus qu'intéressante. 
Sans aucun doute possible, Final Fantasy V surpasse FF4 dans les domaines cités précédemment, ce qui lui vaut déjà une reconnaissance honorable. Mais alors, pourquoi tant de monde préfèrent FF4 et à FF5 ? Réponse dans le prochain chapitre.

Fusion, existence et loyauté

L'histoire de Final Fantasy V vous emporte dans un monde en péril, où la nature perd peu à peu de son énergie, et où le visage de la planète se retrouve lacéré de chutes de météores. Pire, tous ces évènements catastrophiques pourraient bien annoncer une menace plus préoccupante encore. Face à ces anomalies précurseurs, le valeureux roi Tycoon décide d'enquêter. Mais celui-ci tarde à revenir, et sa fille, la princesse Lenna, décide de partir à sa recherche. Elle croise alors le chemin d'un jeune et audacieux aventurier, Bartz. Aussi se mirent-ils à rejoindre le roi dans le temple du Vent, accompagnés de Galuf, un vieillard amnésique, et Faris, une chef pirate intrépide. Mais le quatuor assiste, impuissant, à la destruction soudaine et inexpliquée du cristal du Vent. Comme un malheur ne vient jamais seul, le roi Tycoon fit une étrange apparition et limita ses paroles à soumettre une requête au groupe démuni : il est urgent de protéger les autres cristaux ! Le monarque, au comportement étrange, repartit aussi vite qu'il fut venu. Bartz, Lenna, Galuf et Faris, conscients du danger pressenti, se lancèrent alors dans un long voyage couverts d'obstacles et d'ennemis ; tout autant de soucis que nos héros sauront surpasser, car si la situation se veut alarmante, ils savent que les quatre cristaux ont laissé dans leur dernier souffle de vie un éclat de leur pouvoir...
En voilà une histoire, qu'elle est bonne. Pourtant, FF5 ne doit pas son succès à son scénario, qui reste l'une des histoires les moins développées de la série. Jouant avant tout sur la mythologie basique des quatre cristaux élémentaires, l'histoire ne paie pas de mine, et pire ses personnages n'ont aucun réelle profondeur, et aucun charisme pour enfoncer le clou. C'est donc très maigre, à l'heure où la série mûrit à vitesse grand V. Mais il ne s'agit là que du côté obscur du tableau.

Qu'y a t-il donc sur le reste ? Des sentiments forts, de nombreux rebondissements, des scènes cultes, de grandes valeurs humaines... et des méchants inoubliables ! L'histoire de FF5 est basique, c'est un fait, mais ce simplisme est mené si ingénieusement qu'il en devient complexe ! Peu à peu, l'aventure passe du rang de basique à celui de formidable, grâce à de nombreux facteurs intervenant, pour certains les uns après les autres, pour les autres de façon progressive et permanente. Les scènes les plus tragiques ont le mérite d'être cohérentes et appliquées, elles prennent alors un effet de profondeur très poignant (comparer FF4 à FF5 sur ce point là rend FF5 gagnant, vous ne croyez pas ?), tandis que les rebondissements s'enchaînent inlassablement dans la seconde partie de l'histoire, quoi de mieux pour densifier un scénario ? La troisième phase de l'aventure s'annonce comme une fusion des deux premiers, tant au plan du scénario que celui de la progression (interprétez cette "progression" comme une réunion entre le côté aventureux de la première phase et théâtral de la deuxième). Le jeu prend alors une nouvelle ampleur, celle de l'aboutissement, qui vient donc en complément de ce que le joueur a déjà vécu dans les deux premières phases de jeu. Celui-ci se conclut en une traversée coincée entre l'étrange, l'irréel et l'héroïsme, puis en un combat final où se décide le sort d'un monde prêt à fondre dans une inexistence certaine.
Ce chapitre n'a qu'un but : prouver qu'une histoire à première vue simpliste peut cacher maintes et maintes richesses. FF5 s'en défend, même si certains joueurs sont trop bornés pour le comprendre. Mais qu'à cela ne tienne, il faudra attendre six nouveaux épisodes avant qu'un cas similaire se présente.

Dans la poche

Comme ses deux congénères, FF5 s'est engagé dans une réédition sur GBA perfectionniste. Ainsi, en 2006 (l'année suivante dans le reste du monde), FF5 se range à côté d'un FF4 Advance sorti quelques mois plus tôt dans les bacs. Les améliorations adoptées sont globalement les mêmes que celles de FF4 : des graphismes enrichis, des avatars (absents dans l'original), une localisation entière, de nouveaux jobs et compétences, de nouvelles pièces d'équipement, un donjon optionnel, présence d'un bestiaire et d'un juke-box. C'est à ce jour la meilleure version disponible pour FF5. Que de bonus, et le tout à emmener partout avec soi... que rêver de mieux ?

"Chers amis"

La musique de Final Fantasy V s'apparente à une trêve de la part de Nobuo Uematsu. Simple absence d'inspiration ou période de repos entre un FF4 OSV ravageur et un FF6 OSV bouleversant ? Final Fantasy V Original Sound Version (sorti le 7 décembre 1992) ne sera pas aussi marquant que la plupart des OST de la série, du à un sérieux manque de "tueries" (on en compte à peine une à deux pour 67 pistes) et à une absence de réelle profondeur dans la plupart des mélodies. On pourrait identifier cet OSV sur cette triste phrase : "La quantité n'emporte pas sur la qualité". En effet, FF5 dénombre pas moins de 67 pistes, répartis sur deux CD ! Un record pour la série ! FF5 OSV se défend tout de même grâce à quelques titres, notamment une que personne n'a oublié : Battle with Gilgamesh. Le titre parle de lui-même, mais n'est pas assez clinquant pour interpréter la génialité de la musique, pourvue d'un sens du rythme déroutant et d'une mélodie mythique. Un autre thème sort de l'ordinaire, un thème qui prend une ampleur totalement inattendue, un thème qui fait remuer une petite partie du coeur : My Home Sweet Home.  Cette ode à la nostalgie, entendue dans le village natal du héros, se plaît aussi bien à interpréter les sentiments de Bartz à l'égard de sa terre de jeunesse qu'à nous évoquer les plus heureuses parties de notre mémoire. My Home Sweet Home a un pouvoir psychologique étonnant, en plus d'être la virtuosité même. D'autres musiques très plaisantes honorent l'OSV sans remettre en question la supériorité des deux musiques mentionnées précédemment : le Final Battle, qui se joue d'une particularité héritée de The Decisive Battle, c'est-à-dire ce paradoxe entre un aboutissement évident et un vide pourtant détectable au sein même de la musique. Que ce soit volontaire de la part de Uematsu ou pas, ce manque d'identité propre lui vaut une part d'originalité salutaire plutôt qu'un défaut malencontreux. Le thème d'Exdeath, autrement dit l'environnement musical qui entoure le méchant du jeu, s'avère très réussi, grâce à une mélodie poignante et un rythme diabolique. Les deux forment une alliance étonnamment impeccable, dont on retrouve d'ailleurs l'idéologie dans The Decisive Battle, une fois encore ! Enfin, The Dragon Spreads its Wings est une mélodie très attachante, qui relève encore d'un grand talent de composition. L'OSV reste tout de même moyen avec une bonne quantité de musiques sans réelle inspiration.

Quelques jours plus tôt, le 20 octobre 1992, un single promotionnel sort sous le nom interrogateur de "FF5 + 1". Ce titre est à prendre sous deux interprétations possibles : soit par la présence de musiques de FF5 et d'une de FF1, donc FF5 + FF1, soit par le fait que cinq musiques tiré de l'OSV ont été sélectionnées, plus une musique d'un autre album, donc 5+1... Le mieux, c'est de se convaincre que les deux solutions vont ensemble ! La fameuse musique tirée du premier Final Fantasy est "Matoya's Cave", reprise dans les sonorités propres aux musiques de FF5.

Mambo de Chocobo est un autre single promotionnel sorti cette fois-ci après l'OSV, le 21 janvier 1993. On y trouve entre autres la musique éponyme, qui correspond à une version très réussie du thème des chocobos à la mexican's touch.

Le 25 mars 1993, voit le jour un album d'arrangement formidable qui lève un verre à l'optimisme : FF5 Dear Friends. Ce CD s'est amusé à convertir des musiques du jeu dans un format plus convenable, en y insérant des passages inédits. Les reprises les plus remarquables sont celle de My Home Sweet Home (l'ode à la nostalgie se transforme en chanson poétique) et, plus inattendu, celle de As I Feel You Feel. Le thème originellement anodin se transforme en une musique pleine de délicatesse, avec une interprétation vocale sortant de l'ordinaire !

La tradition des Piano Collections se perpétue avec une version FF5 plus approfondi que le premier essai, mais pas forcément meilleur. Le 21 juin 1993, nos amis japonais ont goûté à des reprises tantôt décevantes (Battle With Gilgamesh), tantôt enthousiasmantes (Ahead on our Way), mais c'est encore une fois My Home Sweet Home qui s'impose (décidément !) avec une version encore plus riche, émotionnellement parlant, et un côté philosophique naissant pas des accords relevant d'une grande finesse. Il faudra cette fois attendre trois épisodes avant de retrouver une telle profondeur de sens. FF5 Piano Collections fait bien l'affaire, en attendant !

Comme pour FF4, la musique de FF5 est parvenue à nos oreilles sous moult déclinaisons qui, bien avant un aspect commercial certain, cherche d'abord à enrichir la musique de la série des Final Fantasy, univers qui se bâtit un véritable empire au fil des épisodes.

Avant la suite...

Aujourd'hui, tout le monde connaît Final Fantasy X-2 et Final Fantasy VII Advent Children, ces suites (respectivement un jeu et un film d'animation) d'épisodes originaux qui ont brisé le sceau au profit d'une firme nommée Square-Enix qui appuie obstinément sur le bouton "exigence commerciale". Beaucoup moins de joueurs savent que ce sceau a été rompu bien avant les années 2000, par la sortie inattendue d'une suite à Final Fantasy V, revêtit sous la forme de quatre OAV. Ces animes donnent lieu et place aux descendants des héros, 200 ans après les évènements du jeu. Final Fantasy : Legend of the Crystals narre le récit de Linaly (qui n'est autre que le descendant de Bartz !) et des quatre cristaux à nouveau troublés par une menace compromettante. Aussi les quatre nouveaux héros se retrouvent à nouveau devant le temple du vent, deux siècles après leur aïeuls... En mal de succès, cette suite creusera sa tombe et ne laissera plus personne parler de lui... Squaresoft n'a jamais réitéré ce genre de projet, ce qui n'a pas empêché l'avenir d'empiéter sur les erreurs du passé.

La pyramide à trois faces

Plus discret que son voisin antérieur quant à son influence commerciale, FF5 s'adresse aux joueurs sur "seulement" trois plate-formes différentes. C'est sans surprise que vous apprendrez que ces trois formes sont les plus communes :

Couverture FF Anthologie PlayStation Europe Front
[Back] - [Cd FF IV] - [Cd FFV]
Commander

Couverture FF Anthologie PlayStation US Front
[Back] - [Cd FF V] - [Cd FF VI]
Commander

Couverture FF Collection PlayStation Japon Front
[Back] - [Inside]
[Cd FF IV] - [Cd FF V] - [Cd FFVI]
Commander

Couverture FF5 PlayStation Japon Front

 

Plate-forme : PlayStation
Développeur : Squaresoft
Editeur : Square Co., Ltd
Format : CD-Rom
Nombre de CD : 1 (3 pour la version Collection et 2 pour Anthology)
Site web officiel : Aller sur le site
Date de sortie FFAnthology :Europe17 Mai 2002
                                            Usa30 Septembre 1999
                                            Japon19 Mars 1998

L'affaire se complique quand on aborde la mouture Playstation de FF5 ! Apparaîtra d'abord au Japon le 19 mars 1998, puis une deuxième fois aux côtés de FF4 et FF6 sous le nom Final Fantasy Collection (le 11 Mars 1999). Comme si ce nom ne convenait pas à nos confrères américains, il n'a pas été repris pour sa sortie américaine mais deviendra Final Fantasy Anthology, compilation regroupant FF5 et FF6. Quant à l'Europe, elle héritera de sa propre compilation, éponyme à son homologue américain, mais réunissant cette fois FF4 et FF5, le sixième épisode sortira indépendamment... Pfiou !...Pour parler un peu du jeu (quand même !), le portage n'apporte rien au soft, si ce n'est l'apparition de deux jolies cinématiques.


Couverture FF5 GBA Europe Front
[Back]
Commander

Couverture FF5 GBA US Front
[Back]
Commander

Couverture FF5 GBA Japon Front
Commander

 

Plate-forme : GBA GameBoy Advance
Développeur : Square Enix
Editeur : Nintendo
Format : Cartouche
Site web officiel : Aller sur le site
Date de sortie :13 Avril 2007
                        6 Novembre 2006
                        12 Octobre 2006

FF5 suit docilement FF4, à quelques mois de décalage seulement de leurs sorties respectives. Les conditions de vente, pas plus que les bonus intégrés, ne diffèrent beaucoup entre FF4 et FF5.

Conclusion

Final Fantasy V marque la fin du old-school au sein de la série FF, étant le dernier épisode en date à s'animer sur un gameplay rigide. Plus que cela, il est l'épisode intermédiaire entre deux races de RPG qui se côtoient plus que jamais dans ce cinquième épisode, balançant entre un scénario simple (la légende des cristaux) et complexe (tout le reste) et un système de combat semblant également enfantin mais proposant une palette de stratégie démesurée pour la grande joie des tacticiens. FF5 est donc l'épisode de transition par excellence, celui qui donne le feu vert à l'art des grandeurs artistiques et des profondeurs techniques. Gageons pour que ces nouveaux outils nous forgent le meilleur par la suite !

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